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Pour bien comprendre la démarche de ce Jubilé, voici quelques extraits du discours de

rentrée de Monseigneur Centène en septembre2022

« Vous le savez, tous les 25 ans, depuis le XIVe siècle, l’Église s’attache à célébrer un Grand Jubilé pour commémorer la naissance du Christ, les trois derniers étaient en 1950, 1975 et 2000. POURQUOI COMMENCER À SE METTRE EN CHEMIN TROIS ANS À L’AVANCE ? Parce que pour les Bretons en général, et pour les Morbihannais en particulier, les trois années à venir marqueront aussi le 400e anniversaire des apparitions de sainte Anne, ici, dans ce qui était à l’époque où vivait Yvon Nicolazic, le champ du Boceno. Les apparitions de sainte Anne se sont déroulées sur trois ans : 1623, 1624, 1625. Pour que notre commémoration de ces événements s’inscrive dans la démarche de toute l’Église et s’accorde avec celle de toute l’Église, nous nous sommes laissés inspirer par les paroles de l’un des cantiques qui est chanté dans cette basilique : «Sainte Anne, mère de Marie, conduis-nous vers Jésus ». Cela rejoint l’iconographie,
traditionnelle ici, de la Trinité bretonne : sainte Anne, Marie, Jésus…. »

… »Durant ces trois années, je vous propose de nous mettre en chemin ensemble. N’est-ce pas le propre d’une église synodale ? Chacun pourra vivre le cheminement en paroisse, dans le cadre des

mouvements, des communautés, des groupes divers. Chacun pourra aussi le vivre personnellement par l’approfondissement de sa foi et par sa croissance dans la vie chrétienne… »

2022-2023: Sainte Anne modèle d’espérance

Nous appuyant sur sainte Anne, fille d’Israël, membre du Peuple de l’attente et par tant de l’Espérance, nous nous attacherons à développer cette vertu. Comme pour Nicolazic, nous suivrons le chemin de sainte Anne.

Dans notre époque troublée, marquée par l’épidémie, la guerre, la crise économique, la perte des repères, la crise des valeurs, si nous voulons aller de l’avant, nous avons besoin, nous-aussi, de
redécouvrir l’espérance. Elle est la vertu de la marche, l’élan nécessaire dans nos volontés d’hommes et de femmes quand nous voyons que nous atteignons nos limites, que nous ne pouvons
plus avancer. Elle va plus loin que tout parce qu’elle est le moment où Dieu entre en scène. L’espérance repose sur la certitude que Dieu peut tout, qu’il nous mène là où nous ne pourrons pas aller parce que nous n’en avons pas la force. L’espérance est cette vie qui jaillit du tombeau du Christ ressuscité, qui nous accompagne vers l’héritage céleste à travers les méandres plus ou moins douloureuses de notre vie. Terminons cette méditation en disant l’acte d’espérance :

« Mon Dieu, j’espère avec une ferme confiance que vous me donnerez, par les mérites de Jésus-Christ, votre grâce en ce monde, et si j’observe vos commandements, le bonheur éternel dans l’autre, parce que vous l’avez promis et que vous êtes souverainement fidèle dans vos promesses ».

Puis la deuxième année du Jubilé 2023-2024 sera consacré à Marie modèle de la foi. De l’Annonciation jusqu’au pied de la Croix, Marie a vécu dans la foi, c’est-à-dire dans la confiance absolue en la Parole de Dieu. La foi, nous dit Jésus, si vous en aviez comme une graine de moutarde, vous ordonneriez à cette montagne de se déplacer ou à cet arbre de se jeter dans la mer, ils vous obéiraient.

Et enfin notre temps jubilaire s’achèvera en 2024-2025 où nous nous tournerons, avec toute l’Église qui célébrera le Jubilé de la naissance de Jésus, vers le Christ modèle de charité, qui s’est fait serviteur et qui a donné sa vie pour nous sauver. Ce sera aussi pour nous le 400e anniversaire des apparitions de sainte Anne. Nous prendrons la route du sanctuaire de Sainte-Anne-d’Auray. En harmonie avec l’Église universelle, nous nous ferons pèlerins d’espérance.